lundi 9 septembre 2013

La civilisation d'acier (5)

A côté de ce qu'il se passe dans la capitale de Patousie, les dernières nouvelles concernant Zoïma font figure de divertissement, de diversion... Ce serait probablement rendu public pour cela si le gouvernement n'avait pas peur de déclencher une crise de panique. Mais c'est si clownesque. Cela dit ce qu'il se passe dans Uwens est aussi clownesque. S'il n'arrive pas à se rendre crédible, le gouvernement va devoir dissoudre l'assemblée nationale (il y sera contraint par la chambre des représentants du peuple et en général les deux tiers de la chambre des technocrates, eux-mêmes contraints à cela par le cabinet de l'opinion publique lui-même contraint par on-ne-sait qui...). Cette dissolution, presqu'automatiquement suivie de la démission du gouvernement, laissera deux des trois organes principaux du pouvoir vacants; le dernier, qui est la chambre des magistrats, devra démissionner sous peine d'être dissolue. Quelle différence cela fait, je l'ignore. On s'en fout, car alors il faudra élire la nouvelle assemblée; et pour cela, depuis toujours dans ce pays, les partis prennent les armes. Et vu qu'il n'y a pas de pouvoir en place à ce moment, c'est l'anarchie totale. Une fois ça a duré trente ans. Cette fois-ci, dans le contexte de la révolution coffésienne, on se doute que la WM et autres se préparent à intervenir. La Patousie tremble de fond en comble à  cette idée.
 
 Mais on s'en fout. Sous l'énorme trou béant dans la grande place de Zoïma, il y a une échelle métallique posée par les soldats, et au bout de cette échelle il y a un escalier très ancien qui descend jusqu'à une profondeur inconnue; et tout autour il y a ça.

1 commentaire:

Isidore "izie" datsinov a dit…

Les étranges évènements de Zoïma me tiennent particulièrement en haleine. J'ai hâte de voir ce que les soldats trouveront en descendant cet escalier.